Lesstatistiques des services d’incendie et de secours DDDDÉTAIL DES INTERVENTIONS DES SAPEURS----POMPIERS Incendies : 316 083 (+3,5%) Risques technologiques : 60 855 (+15,4%) SUAP : 4 094 958 (-0,9%) OpĂ©rations diverses : 348 033 (-23,0%) Accidents de circulation Protection des biens OpĂ©rations diverses Secours Ă  victime Aides Ă  personne Lesstatistiques des services d’incendie et de secours DDDDÉTAIL DES INTERVENTIONS DES SAPEURS----POMPIERS Incendies : 282 765 (-10,5%) Risques technologiques : 53 760 (-11,7%) SUAP : 3 613 264 (-11,8%) OpĂ©rations diverses : 340 910 (-2,0%) Accidents de circulation Protection des biens OpĂ©rations diverses Secours Ă  victime Aides Ă  personne Apartir de 2010, le SDIS a progressivement migrĂ© vers le rĂ©seau ANTARES (Adaptation Nationale des Transmissions Aux Risques Et aux Secours). Cependant, le nouveau rĂ©seau ne couvrant pas intĂ©gralement le dĂ©partement (l’ensemble des infrastructures n’ayant pas encore Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© par l’Etat), les deux systĂšmes coexistent toujours. Fast Money. L’organisation au centre de la prĂ©vention Les mĂ©tiers des soins Ă  domicile induisent des contraintes physiques et psychologiques importantes. En outre, ils peuvent exposĂ©s Ă  des risques infectieux et chimiques. La prĂ©vention de ces risques passe par une formation continue, une Ă©coute et des Ă©changes facilitĂ©s, et l’adaptation de l’organisation du travail. La sĂ©curitĂ© des soignants est une condition indispensable Ă  une bonne qualitĂ© de prise en charge. Soins Ă  domicile diversitĂ© des situations et des risques © Albert Pereira pour l’INRS Infirmier se rendant en voiture au domicile d’un patient © Patrick Delapierre pour l’INRS InfirmiĂšre au lit d’un patient Ă  son domicile effectuant un prĂ©lĂšvement © Patrick Delapierre pour l’INRS InfirmiĂšre effectuant une injection sous cutanĂ©e chez un patient Ă  domicile © Patrick Delapierre pour l’INRS Infirmier renseignant le cahier de liaison au domicile d’un patient Les soins Ă  domicile reprĂ©sentent aujourd’hui environ 30 000 intervenants en services de soins infirmiers Ă  domicile SSIAD et 5 000 en centres de soins infirmiers CSI. Ce secteur recouvre les mĂ©tiers d’aide-soignant, d’infirmier, et d’infirmier coordinateur. Ces mĂ©tiers s’exercent au domicile des patients pour les services de soins infirmiers Ă  domicile SSIAD, les services polyvalents d’aide et de soins Ă  domicile SPASAD, les centres de soins infirmiers CSI ou les structures d’hospitalisation Ă  domicile HAD. Ces structures travaillent en collaboration avec les services d’aide Ă  la personne et d’autres intervenants mĂ©decin traitant ou hospitalier, kinĂ©sithĂ©rapeute, pharmacien, infirmier libĂ©ral. Une Ă©valuation des risques concertĂ©e Sous la responsabilitĂ© de l’employeur, les risques doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s et un document unique rĂ©digĂ©. Lors de ce travail, un temps d’échange entre l’encadrement et les personnels soignants permet de parvenir Ă  un constat partagĂ© sur les risques professionnels auxquels les intervenants sont exposĂ©s, d’élaborer de façon concertĂ©e des actions de prĂ©vention, d’ĂȘtre informĂ©s des difficultĂ©s organisationnelles, techniques ou humaines rencontrĂ©es pour envisager ensemble des solutions. Les causes des accidents doivent ĂȘtre analysĂ©es lors de ces temps d’échange, afin de mener des actions de prĂ©vention spĂ©cifiques. Les cadres de santĂ© et les infirmiers coordinateurs ont un rĂŽle essentiel dans le repĂ©rage des risques professionnels au domicile des patients. Ils intĂšgrent aussi les actions de prĂ©vention, dĂ©cidĂ©es par l’employeur, dans l’organisation des interventions. La transmission des mesures de prĂ©vention ou de consignes de soins mesures collectives ou concernant un patient en particulier doit ĂȘtre facilitĂ©e entre les travailleurs les plus expĂ©rimentĂ©s et les novices tutorat, rĂ©union, cahier de liaison. Agir sur les risques liĂ©s aux manutentions Les accidents du travail et les maladies professionnelles dominant dans ce secteur concernent les atteintes du dos et des membres supĂ©rieurs troubles musculosquelettiques. La survenue de ces pathologies est principalement liĂ©e aux manutentions des patients rĂ©alisĂ©es dans des conditions inappropriĂ©es absence d’aides techniques, inadĂ©quation de l’équipement disponible, difficultĂ© Ă  intervenir en binĂŽme lors des levers et des transferts de patients, exiguĂŻtĂ©, encombrement, impossibilitĂ© d’amĂ©nager les logements. Au-delĂ  de la charge physique, le cumul des contraintes psychologiques et organisationnelles susceptibles de dĂ©grader la qualitĂ© de la relation de soin peut constituer un facteur de risque supplĂ©mentaire de survenue des TMS. Mettre Ă  disposition des aides techniques Ă  la manutention est indispensable mais pas suffisant voir l’article Pour une meilleure acceptation des aides techniques Ă  domicile » paru dans le dossier Aide et soins Ă  domicile penser Ă  l'autre, penser Ă  soi ». Pour prĂ©venir efficacement et durablement les risques de TMS, les mesures de prĂ©vention doivent concerner l’organisation du travail. Cette organisation doit notamment intĂ©grer dans la planification des tournĂ©es le temps nĂ©cessaire au relationnel, permettre aux soignants une certaine autonomie pour gĂ©rer les alĂ©as et imprĂ©vus et favoriser la remontĂ©e d’informations et le travail en rĂ©seau avec d’autres intervenants. Pour aider Ă  Ă©valuer les risques liĂ©s Ă  la charge physique, notamment lors des soins Ă  domicile, un guide est proposĂ© par l’INRS. Des formations adaptĂ©es au secteur sont Ă©galement Ă  proposer. Principales mesures de prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  la manutention pour les soignants Ă  domicile Sensibiliser et former les professionnels Ă  la prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  l’activitĂ© physique du secteur sanitaire et social PrivilĂ©gier tout ce qui permet une meilleure connaissance du patient besoins, capacitĂ©s fonctionnelles
 et de son environnement pour assurer des interventions dans les meilleures conditions possibles rĂ©unions de transmission, affectation des soignants auprĂšs de patients qu’ils connaissent dĂ©jĂ  Élaborer des plannings de tournĂ©es avec des temps d’intervention plus souples, permettant une adaptation Ă  l’état du patient et Ă  son environnement et une intervention Ă©ventuelle en binĂŽme PrivilĂ©gier l’utilisation d’aides techniques lit mĂ©dicalisĂ©, potence, drap de glisse
 chaque fois que nĂ©cessaire Travailler en collaboration avec les autres intervenants auprĂšs du patient mĂ©decin traitant, kinĂ©sithĂ©rapeute, ergothĂ©rapeute, aide Ă  domicile
 notamment pour la mise en place d’aides techniques Agir sur les risques infectieux Lors des soins rĂ©alisĂ©s Ă  domicile, les soignants peuvent se trouver exposĂ©s Ă  des agents pathogĂšnes virus, bactĂ©ries, parasites
. Leur transmission peut se faire par simple contact gale
, par voie respiratoire grippe, tuberculose
, par les liquides biologiques virus transmissibles par le sang virus des hĂ©patites B et C et virus de l’immunodĂ©ficience humaine / VIH en cas de projection sur les muqueuses ou de piqĂ»re
 La protection du personnel et celle du malade sont Ă©troitement liĂ©es, justifiant l’application de mesures de prĂ©vention. Le respect des prĂ©cautions standard » constitue la base des mesures de prĂ©vention des risques infectieux. Le principe est de considĂ©rer chaque patient comme porteur potentiel d’agents infectieux. Ces prĂ©cautions doivent ĂȘtre appliquĂ©es systĂ©matiquement par l’ensemble des professionnels de santĂ© pour tous les patients, quel que soit leur statut sĂ©rologique et leur Ă©tat de santĂ©. Elles concernent notamment l'hygiĂšne des mains, le port de gants et de vĂȘtements de protection, la manipulation des piquants, tranchants, la gestion des dĂ©chets de soins, le transport des prĂ©lĂšvements. Des mesures complĂ©mentaires sont ajoutĂ©es au cas par cas en fonction de la pathologie du patient et des diffĂ©rents modes de transmission aĂ©rosol, gouttelettes ou contact, en concertation avec l’équipe mĂ©dicale ou l’infirmier coordonnateur qui s’occupe du patient. La conduite Ă  tenir aprĂšs un accident exposant au sang AES ou une exposition fortuite Ă  des agents infectieux coqueluche, gale
 doit ĂȘtre connue de toute personne potentiellement exposĂ©e premiers soins Ă  faire d’urgence, prise d’un avis mĂ©dical pour l’évaluation du risque
 Le soignant doit avoir sur lui les coordonnĂ©es des contacts Ă  appeler en urgence. Le mĂ©decin du travail peut ĂȘtre sollicitĂ© pour Ă©laborer une procĂ©dure Ă©crite. Un suivi rĂ©gulier en santĂ© au travail est nĂ©cessaire notamment pour rappeler les mesures de prĂ©vention et pour vĂ©rifier les vaccinations. Principales mesures destinĂ©es Ă  prĂ©venir les risques infectieux Ă  domicile Environnement du patient Prendre en compte l’environnement du patient lors de la prĂ©paration du soin et du matĂ©riel nĂ©cessaire plan de travail, collecteur d’aiguilles Ă  proximité  HygiĂšne Respecter les recommandations en vigueur concernant l’hygiĂšne des mains Lors de soins pratiquĂ©s en tenue civile, garder les avant-bras dĂ©gagĂ©s, ne pas porter de bijou Nettoyer et dĂ©sinfecter rĂ©guliĂšrement les surfaces et les Ă©quipements Port de protection individuelle Adapter la tenue vestimentaire aux soins et la complĂ©ter selon les situations Gants selon le type de geste rĂ©alisĂ© inutile lors des contacts avec la peau saine Tablier plastique Ă  usage unique en cas de soins mouillants ou souillants Masque chirurgical antiprojection norme EN 14683 et lunettes de protection pour certains soins pouvant exposer Ă  des projections de sang ou des liquides biologiques Masque de protection respiratoire FFP2 en cas de risque d’infection par voie aĂ©rienne aĂ©rosols Manipulation d’instruments piquants / tranchants Utiliser les dispositifs mĂ©dicaux de sĂ©curitĂ© mis Ă  disposition Ne jamais recapuchonner les aiguilles Ne pas dĂ©sadapter Ă  la main les aiguilles des seringues ou des systĂšmes de prĂ©lĂšvement sous-vide Jeter immĂ©diatement sans manipulation les aiguilles et autres instruments piquants ou coupants dans un conteneur adaptĂ© conforme Ă  l’arrĂȘtĂ© du 24 novembre 2003 modifiĂ©, situĂ© au plus prĂšs du soin, dont l’ouverture est facilement accessible et en ne dĂ©passant pas le niveau maximal de remplissage Note Pour en savoir plus, consulter le guide de la SociĂ©tĂ© française d'hygiĂšne hospitaliĂšre SF2H Actualisation des prĂ©cautions standard Ă©tablissements de santĂ©, Ă©tablissements mĂ©dicosociaux, soins de ville. Recommandation » Toutes ces mesures doivent prendre en compte les aspects organisationnels, les conditions de rĂ©alisation des soins Ă  domicile ainsi que la protection du patient. Agir sur l’épuisement professionnel Dans le secteur des soins Ă  domicile, la surcharge de travail, l’isolement et la confrontation Ă  des situations Ă©motionnelles difficiles peuvent ĂȘtre Ă  l’origine d’une usure prĂ©maturĂ©e, voire d’un Ă©puisement professionnel, des soignants. Dans son organisation du travail, la structure doit prendre en compte les contraintes auxquelles sont soumis les soignants la charge de travail nombre et nature des interventions, le travail Ă©motionnel liĂ© Ă  la relation de soin, les dĂ©placements aux domiciles des patients, la prĂ©paration des tournĂ©es, l’isolement du travailleur auprĂšs du patient et de son entourage, l’élaboration et la prĂ©vision de solutions pour faire face aux alĂ©as et aux imprĂ©vus adaptation permanente Ă  l’état de santĂ© et Ă  l’environnement du patient, prise en charge d’une urgence mĂ©dicale, conditions climatiques et de trafic routier
 tout en respectant le planning. Pour ce faire, l’INRS met Ă  disposition notamment l’outil Faire le point sur les risques psychosociaux pour le secteur sanitaire et social ». À noter que l’activitĂ© de soins demande une forte implication personnelle. En effet, quel que soit l’état Ă©motionnel du soignant, il doit gĂ©rer et adapter l’expression de ses Ă©motions, qu’elles soient nĂ©gatives soucis, fatigue, problĂšmes, doutes
 ou positives Ă©vĂšnement heureux, rĂ©ussite
. Il doit simultanĂ©ment pouvoir ĂȘtre disponible et Ă  l’écoute, soulager la douleur et dialoguer avec le patient de façon positive encourager Ă  la prise des traitements, motiver le patient, redonner le moral
 Pour le soignant, son employeur, les patients et la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, cette exigence Ă©motionnelle » fait partie du mĂ©tier. Bien qu’allant de soi, une meilleure reconnaissance de cette dimension contribue Ă  la prĂ©vention de l’épuisement professionnel voir l’article Les Ă©motions au travail des intervenants Ă  domicile » paru dans le dossier Aide et soins Ă  domicile penser Ă  l'autre, penser Ă  soi ». L’organisation du travail doit prendre en compte la dimension relationnelle de l’activitĂ©, en organisant le soutien et l’écoute du personnel soignants et encadrement, notamment par la mise en place d’espaces de paroles et d’échanges sur les pratiques professionnelles et le vĂ©cu Ă©motionnel. Pistes pour agir sur le risque d’épuisement professionnel chez les soignants Ă  domicile Organiser et formaliser les circuits de remontĂ©e des difficultĂ©s Ă  dimension technique, mĂ©dicale ou humaine Impliquer les coordinateurs et les cadres de santĂ©, en associant le mĂ©decin du travail, aux rĂ©flexions sur les actions de prĂ©vention envisagĂ©es Renforcer le sentiment d’appartenance Ă  une structure chez les soignants Faciliter la transmission des pratiques, des savoir-faire, des savoir-ĂȘtre entre soignants expĂ©rimentĂ©s et nouveaux embauchĂ©s Mettre en place des espaces d’écoute et de soutien collectif, distincts des rĂ©unions d’échanges autour des pratiques, pour favoriser la mise en commun d’expĂ©riences Ă©prouvantes sur le plan Ă©motionnel et envisager ensemble des solutions Proposer en cas de besoin un soutien psychologique Favoriser le travail collaboratif entre soignants de la structure Associer les soignants Ă  l’élaboration des plannings des tournĂ©es de soins, et leur permettre une adaptation de ce planning en cas d’alĂ©as Agir sur les risques chimiques liĂ©s aux chimiothĂ©rapies rĂ©alisĂ©es Ă  domicile Certaines chimiothĂ©rapies anticancĂ©reuses ou cytotoxiques peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es Ă  domicile. À cette occasion, les soignants manipulent des produits qui peuvent ĂȘtre toxiques. Bon nombre de ces produits sont mutagĂšnes, cancĂ©rogĂšnes ou toxiques pour la reproduction CMR. L’exposition des soignants Ă  domicile peut se faire par contact cutanĂ© piqĂ»re, excrĂ©ta..., par ingestion par le biais de mains ou d’objets souillĂ©s portĂ©s Ă  la bouche ou par inhalation aĂ©rosol lors de dĂ©connexion, de surpression
. L’exposition peut avoir lieu principalement lors de l’administration du traitement par voie intraveineuse ou sous cutanĂ©e et lors de la manipulation du linge souillĂ© ou des excrĂ©ta urines, selles, vomissures
 qui contiennent des mĂ©dicaments anticancĂ©reux sous forme active tout au long du traitement. La prĂ©paration / reconstitution du traitement doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dans une unitĂ© centralisĂ©e adaptĂ©e et non pas Ă  domicile pour limiter au maximum les risques d’exposition lors de cette tĂąche. Rappelons que seuls les infirmiers Ă  domicile qui ont Ă©tĂ© spĂ©cifiquement formĂ©s peuvent administrer des chimiothĂ©rapies. L’ensemble des soignants et aidants Ă  domicile, intervenant chez des patients sous chimiothĂ©rapie, doit ĂȘtre informĂ© des risques notamment lors de la manipulation des excreta, du linge souillĂ©.. et connaĂźtre les mesures de prĂ©vention Ă  appliquer. Les mesures gĂ©nĂ©rales de prĂ©vention applicables aux mĂ©dicaments anticancĂ©reux devraient ĂȘtre celles relatives aux produits CMR, qui comprennent Ă©valuation des risques, Ă©limination ou rĂ©duction des risques, information et formation
 Les infirmiers Ă  domicile doivent disposer de l’ensemble du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  l’administration de la chimiothĂ©rapie, y compris celui pour agir en cas d’incident ou d’accident. Ce matĂ©riel comprend notamment des Ă©quipements de protection individuelle voir tableau. Lors de la manipulation des linges souillĂ©s ou des excrĂ©ta, les soignants Ă  domicile doivent ĂȘtre informĂ©s des risques et porter des Ă©quipements de protection individuelle. Principales mesures destinĂ©es Ă  prĂ©venir les risques liĂ©s aux chimiothĂ©rapies Ă  domicile Information et formation Disposer d’une procĂ©dure Ă©crite sur les modes opĂ©ratoires et les mesures de prĂ©vention Ă  appliquer incluant une conduite Ă  tenir en cas d’accident Etre formĂ© spĂ©cifiquement Ă  l’administration des mĂ©dicaments anti-cancĂ©reux Port de protection individuelle Mettre Ă  disposition des intervenants les EPI adaptĂ©s suivants Surblouse Ă  usage unique anti projections Ă  manches longues, resserrĂ©e aux poignets Ă  porter sur les vĂȘtements de travail, Chaussures de travail fermĂ©es Protection du visage soit Ă©cran facial soit masque chirurgical anti-projections avec visiĂšre Ă  usage unique ou avec lunettes de protection Ă  nettoyer quotidiennement Gants Ă  usage unique avec manchettes longues et recouvrant la surblouse Retirer les EPI avec prĂ©caution afin d’éviter toute contamination et se laver les mains. Limitation des expositions Eviter de gĂ©nĂ©rer des aĂ©rosols lors de dĂ©connexions ou surpressions utiliser des systĂšmes de transfert Rinçage au sĂ©rum physiologique de la tubulure Maintenir un environnement de travail propre pour rĂ©duire la contamination des surfaces plan de travail, poignĂ©es de porte, aide technique, sanitaires
. Les dĂ©chets de soins liĂ©s Ă  l’activitĂ© de chimiothĂ©rapie matĂ©riel de perfusion avec son aiguille et sa tubulure, compresses, gants
 peuvent ĂȘtre collectĂ©s en mĂ©lange avec les autres DASRI sous certaines conditions. Chaque structure d’HAD doit formaliser dans une procĂ©dure Ă©crite l’ensemble des modes opĂ©ratoires, des mesures de prĂ©vention Ă  appliquer et des conduites Ă  tenir en cas d’accident contact cutanĂ©, projection dans l’Ɠil, piqĂ»re, coupure
. Tout accident d’exposition aux mĂ©dicaments anticancĂ©reux doit ĂȘtre dĂ©clarĂ© comme accident du travail. Le mĂ©decin du travail doit ĂȘtre associĂ© Ă  l’élaboration et Ă  la mise en Ɠuvre des mesures de prĂ©vention. Il met en place un suivi en santĂ© au travail. Rappelons qu’il est important d’informer le mĂ©decin du travail, le plus tĂŽt possible, d’un Ă©ventuel projet de grossesse, afin d’anticiper les situations Ă  risque. L’INRS recommande, par mesure de prĂ©caution, de ne pas affecter une femme enceinte ou allaitante Ă  la reconstitution, l’administration et Ă  l’élimination des mĂ©dicaments anticancĂ©reux. PrĂ©vention des TMS dans le secteur de l'aide et du soin Ă  la personne Pour en savoir plus Evaluer les risques Dossier 03/2021 Évaluation des risques professionnels L’évaluation des risques professionnels EvRP constitue une Ă©tape cruciale de la dĂ©marche de prĂ©vention. Elle en est le point de dĂ©part. Elle a pour objectif d’identifier, d’analyser et de classer les risques afin de dĂ©finir les actions de prĂ©vention les plus appropriĂ©es. Brochure 11/2018 ED 840 Evaluation des risques professionnels L'objet de cette brochure est d'aider les responsables Ă  initier de maniĂšre simple une dĂ©marche de prĂ©vention dans leur entreprise repĂ©rage des risques, exemples de mesures de prĂ©vention Brochure 01/2004 ED 887 Evaluation des risques professionnels Cette brochure a pour but de fournir des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses aux questions les plus frĂ©quemment posĂ©es sur le document unique d'Ă©valuation des risques Outil Logiciel en ligne Outil Faire le point RPS Logiciel d'aide Ă  l'Ă©valuation des risques psychosociaux stress, harcĂšlement, violence, ... destinĂ© aux petites entreprises Brochure 06/2017 ED 6291 MĂ©thode d'analyse de la charge physique de travail Cette mĂ©thode d'analyse de la charge physique de travail dans le secteur sanitaire et social permet de repĂ©rer et d'analyser les facteurs de risques pour l'appareil locomoteur. PrĂ©venir les risques liĂ©s aux manutentions DĂ©pliant 03/2021 ED 6415 La dĂ©marche ALM - Accompagner la mobilitĂ© La dĂ©marche ALM a pour objectif de prĂ©venir l'exposition au risque de troubles musculosquelettiques TMS et aux chutes liĂ©s au portage des patients. Ce dĂ©pliant fait le point sur cette demarche, qui permet de rĂ©aliser des soins de qualitĂ© tout en prĂ©servant l'autonomie des patients et des bĂ©nĂ©ficiaires ,ainsi que la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des soignants et des aidants. DĂ©pliant 03/2021 ED 6414 Guide de choix. Acquisition de chariots ou d'aides Ă  la manutention de personnes Ce guide rĂ©pond au besoin de se procurer un Ă©quipement en prenant en compte les exigences techniques et usages attendus, ainsi que la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des utilisateurs. DOSSIER 10/2018 Lombalgie Les lombalgies sont des affections trĂšs courantes dans le monde du travail. CaractĂ©risĂ©es par des douleurs du bas du dos, elles sont dues au port de charges, aux vibrations, Ă  un travail physique dur, Ă  des postures contraignantes ou des chutes. Un environnement psychosocial dĂ©lĂ©tĂšre fait partie des facteurs de risque. DOSSIER 09/2018 Risques liĂ©s Ă  l’activitĂ© physique Douleurs, lumbago, chute, troubles musculosquelettiques
 L’activitĂ© physique malgrĂ© les progrĂšs techniques reste la principale source d’accidents du travail et de maladies professionnelles. VidĂ©o DurĂ©e 10min 29s DĂ©marche de prĂ©vention dans le secteur du soin Ce film aborde la dĂ©marche de prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  l'activitĂ© physique en insistant sur les questions d'organisation du travail et sur les bĂ©nĂ©fices induits par la formation et l'implication... VidĂ©o DurĂ©e 10min 25s DĂ©marche de prĂ©vention dans le secteur du soin Ce film met en avant la nĂ©cessaire implication de la direction et de la hiĂ©rarchie dans la mise en oeuvre et le suivi de la dĂ©marche de prĂ©vention. Il Ă©voque aussi l'importance de la rĂ©flexion Ă  mene... EQUIPEMENT DE TRAVAIL 12/2011 Milo, dispositif de transfert et d’aide Ă  la toilette de personnes L’INRS et le CHU de NĂźmes ont participĂ© aux cĂŽtĂ©s de la sociĂ©tĂ© Alter Eco SantĂ© au dĂ©veloppement du dispositif Milo, aide technique qui vise Ă  rĂ©duire les risques liĂ©s Ă  la mobilisation de personnes. Article de revue 06/2016 DO 13 Aide et soins Ă  domicile penser Ă  l'autre, penser Ă  soi Ce dossier traite de la prĂ©vention des maladies et accidents professionnels dans le domaine de l'aide et soins Ă  domicile. publication Bien choisir les Ă©quipements de manutention des patients / CARSAT Languedoc Roussillon PrĂ©venir les risques infectieux DĂ©pliant 05/2016 ED 6257 HygiĂšne des mains autour des soins Ce dĂ©pliant explique dans quels cas il est recommandĂ© de faire une friction hydroalcoolique ou un lavage des mains Ă  l'eau et au savon, et quand il faut pratiquer l'hygiĂšne des mains. Affiche HygiĂšne des mains par friction hydroalcoolique Affiche illustrant les thĂšmes 'Etablissements de soins' et 'Soins Ă  domicile' et 'Risques biologiques'. Disponible sous la rĂ©fĂ©rence AA 774 30 x 40 cm DĂ©pliant 12/2013 ED 6168 Risques chimiques ou biologiques. Retirer ses gants en toute sĂ©curitĂ©. Gants Ă  usage unique Ce dĂ©pliant prĂ©sente, en images, la marche Ă  suivre pour retirer ses gants de protection Ă  usage unique, en Ă©vitant toute contamination ESSENTIELS 05/2015 Le port des masques pour les soignants Tous les supports de sensibilisation INRS pour le personnel soignant sur le port des masques de protection respiratoire et masques chirurgicaux. Affiche Bien ajuster son masque pour se protĂ©ger Affiche illustrant les thĂšmes 'Protection individuelle' et 'MĂ©tiers de la santĂ©'. Disponible sous la rĂ©fĂ©rence AA 759 30 x 40 cm Affiche Infections Ă  transmission respiratoire. Quel masque porter ? Affiche illustrant les thĂšmes 'Protection individuelle' et 'MĂ©tiers de la santĂ©'. Disponible sous la rĂ©fĂ©rence AZ 763 21 x 29,7 cm DĂ©pliant 04/2020 ED 6375 Les aides techniques nettoyer ou dĂ©sinfecter ? Ce dĂ©pliant explique les rĂšgles de nettoyage et de dĂ©sinfection des aides techniques mĂ©dicales utilisĂ©es dans le secteur du soin et de l'aide Ă  la personne, ainsi que les mesures de prĂ©vention Ă  mettre en oeuvre lors de l'utilisation de produits chimiques ou d'un appareil vapeur. Affiche Conduite Ă  tenir en cas d'accident avec exposition au sang AES Affiche illustrant les thĂšmes 'Risques biologiques' et 'Secteurs et professions concernĂ©s par les risques biologiques' et 'Transmission des agents biologiques'. Disponible sous la rĂ©fĂ©rence AA 775 30 x 40 cm Brochure 06/2013 ED 918 DĂ©chets infectieux. Elimination des DASRI et assimilĂ©s PrĂ©vention et rĂ©glementation des risques professionnels liĂ©s Ă  l'Ă©limination des DASRI DĂ©chets d'activitĂ©s de soins Ă  risques infectieux dans les Ă©tablissements de soins et laboratoires d'analyse dossier 04/2022 Risques biologiques Virus, bactĂ©ries, champignons peuplent de multiples secteurs, pouvant contaminer les salariĂ©s. La prĂ©vention des risques consiste Ă  rompre la chaĂźne de transmission le plus en amont possible. Article de revue 06/2016 TC 154 Vaccinations en santĂ© au travail En milieu de travail, la vaccination s'intĂšgre dans une dĂ©marche globale de prĂ©vention des risques biologiques Ă©laborĂ©e par l'employeur en collaboration avec le mĂ©decin du travail et le CHSCT. base DE DONNĂ©es 10/2018 Base de donnĂ©es EFICATT La base de donnĂ©es EFICATT "Exposition fortuite Ă  un agent infectieux et conduite Ă  tenir en milieu de travail" est un outil créé Ă  l'initiative du dĂ©partement Etudes et assistance mĂ©dicales de l'INRS, en collaboration avec le GERES Groupe d'Ă©tude sur le risque d'exposition des soignants aux agents infectieux. PrĂ©venir les risques chimiques Brochure 01/2019 ED 6150 Travailler avec des produits chimiques. Pensez prĂ©vention des risques ! Brochure de sensibilisation, destinĂ©e Ă  un large public, expliquant les dangers liĂ©s aux produits chimiques et les principaux modes de prĂ©vention des risques. DĂ©pliant 05/2018 ED 6138 MĂ©dicaments cytotoxiques et soignants Risques professionnels, pour les personnels de santĂ©, des mĂ©dicaments cytotoxiques utilisĂ©s dans la chimiothĂ©rapie du cancer ; mesures de prĂ©vention DĂ©pliant 12/2013 ED 6168 Risques chimiques ou biologiques. Retirer ses gants en toute sĂ©curitĂ©. Gants Ă  usage unique Ce dĂ©pliant prĂ©sente, en images, la marche Ă  suivre pour retirer ses gants de protection Ă  usage unique, en Ă©vitant toute contamination Article de revue 03/2016 TA 99 Dermatites de contact professionnelles aux dĂ©sinfectants et antiseptiques Sont recensĂ©es les principales substances contenues dans les dĂ©sinfectants et antiseptiques responsables de dermatites de contact d'irritation et/ou allergiques, et les secteurs d'activitĂ©s concernĂ©s Circulaire interministĂ©rielle DHOS/E4/DGS/SD7B/DPPR/2006/58 du 13 fĂ©vrier 2006 relative Ă  l’élimination des dĂ©chets par les traitements anticancĂ©reux ArrĂȘtĂ© du 20 dĂ©cembre 2004 fixant les conditions d'utilisation des anticancĂ©reux injectables CritĂšres d’éligibilitĂ© des patients Ă  une chimiothĂ©rapie anticancĂ©reuse Ă  domicile. Recommandation / Haute AutoritĂ© de SantĂ© HAS PrĂ©venir le stress et l’épuisement professionnel DOSSIER 01/2015 Epuisement professionnel ou burnout Le syndrome d'Ă©puisement professionnel ou burnout, est un ensemble de rĂ©actions consĂ©cutives Ă  des situations de stress professionnel chronique. Il peut concerner toutes les professions qui demandent un engagement personnel intense. Pour agir, des mesures de prĂ©vention collectives doivent ĂȘtre mises en place. DOSSIER 01/2015 Stress au travail Qu’entend-nous par stress au travail ? Y a-t-il du bon ou du mauvais stress ? Quels liens entre stress et travail ? Quelle prĂ©vention ? Dans ce dossier tout ce qu’il faut retenir sur le stress au travail. DOSSIER 11/2021 Risques psychosociaux RPS Qu’entendons-nous par facteurs de risques psychosociaux ? Comment agissent-ils ? Explications des 6 catĂ©gories facteurs de RPS. Article de revue 06/2016 DO 13 Aide et soins Ă  domicile penser Ă  l'autre, penser Ă  soi Ce dossier traite de la prĂ©vention des maladies et accidents professionnels dans le domaine de l'aide et soins Ă  domicile. Secteurs d’activitĂ© connexes 06/2021 HĂŽpitaux et cliniques Expositions Ă  des risques infectieux, chimiques, physiques, psychosociaux RPS et aux troubles musculosquelettiques TMS
 Autant de risques encourus par les personnels travaillant en Ă©tablissement de soins. 03/2022 EHPAD L’état de santĂ© des rĂ©sidents en EHPAD nĂ©cessite des soins accrus, avec une prise en charge adaptĂ©e Ă  des troubles cognitifs majeurs. La prĂ©vention doit tendre Ă  soulager la pĂ©nibilitĂ© physique et Ă  Ă©viter l’épuisement professionnel. 02/2022 Aide Ă  domicile Les activitĂ©s de l’aide Ă  domicile ont pour particularitĂ© de s’effectuer au domicile de particuliers. Quelques pistes de prĂ©vention pour rĂ©duire les risques professionnels. Autres publications Guide des matĂ©riels de protection / Groupe d’étude sur le risque d’exposition des soignants aux agents infectieux GERES, INRS et MinistĂšre chargĂ© de la santĂ© Actualisation des prĂ©cautions standard Ă©tablissements de santĂ©, Ă©tablissements mĂ©dicosociaux, soins de ville. Recommandation / SociĂ©tĂ© française d'hygiĂšne hospitaliĂšre SF2H Mis Ă  jour le 07/06/2021 Un cyclone est un risque majeur contre lequel l'Homme ne peut que se protĂ©ger de maniĂšre passive on ne peut en effet l'empĂȘcher de naĂźtre. Les seules mesures possibles relĂšvent de la protection et de la mitigation. Ces dispositions, Ă  la fois individuelles et collectives, sont destinĂ©es Ă  limiter l'impact humain et gestion du risque cyclonique repose en grande partie sur la surveillance mĂ©tĂ©orologique et sur une mise en alerte progressive de la population exposĂ©e, ainsi que sur les actions d'information quant Ă  la conduite Ă  tenir avant, pendant et aprĂšs le passage du cyclone. Ces dispositions ont permis de faire chuter considĂ©rablement le nombre de victimes et l'ampleur des dĂ©gĂąts Ă  dĂ©plorer par rapport aux bilans terrifiants des siĂšcles voire des dĂ©cennies rĂ©duction des bilans humains et Ă©conomiques passe Ă©galement par la mise en Ɠuvre de stratĂ©gies constructives adaptĂ©es et par une maĂźtrise rigoureuse de l'occupation des l'information prĂ©ventiveLa loi du 22 juillet 1987 a instaurĂ© le droit des citoyens Ă  une information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis sur tout ou partie du territoire, ainsi que sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Cette partie de la loi a Ă©tĂ© reprise dans l'article L du Code de l' sous l'autoritĂ© du prĂ©fet, le Dossier dĂ©partemental des risques majeurs DDRM recense Ă  l'Ă©chelle d'un dĂ©partement l'ensemble des risques majeurs par commune. Il explique les phĂ©nomĂšnes et prĂ©sente les mesures de sauvegarde. À partir du DDRM, le prĂ©fet porte Ă  la connaissance du maire les risques dans la commune, au moyen de cartes au 1/ et dĂ©crit la nature des risques, les Ă©vĂšnements historiques, ainsi que les mesures d'État mises en maire Ă©labore un document d'information communal sur les risques majeurs Dicrim. Ce document prĂ©sente les mesures de prĂ©vention et les mesures spĂ©cifiques prises en vertu des pouvoirs de police du Dicrim doit ĂȘtre accompagnĂ© d'une communication au moins tous les deux ans si la commune est couverte par un plan de prĂ©vention des risques et d'une campagne d'affichage. Ces deux documents sont disponibles en plan de communication Ă©tabli par le maire peut comprendre divers supports de communication, ainsi que des plaquettes et des affiches, conformes aux modĂšles arrĂȘtĂ©s par les ministĂšres chargĂ©s de l'environnement et de la sĂ©curitĂ© civile arrĂȘtĂ© du 27 mai 2003.Surveillance du risque cycloniqueComme pour les phĂ©nomĂšnes tempĂ©tueux des rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, la prĂ©vention cyclonique s'appuie en grande partie sur la surveillance de l'Ă©volution des perturbations atmosphĂ©riques prĂ©vision et sur les dispositifs d'information de la cyclones sont des phĂ©nomĂšnes sous haute surveillance. La coordination de la veille cyclonique est assurĂ©e au plan international par l'Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale OMM. Celle-ci a dĂ©signĂ© dans chaque bassin ocĂ©anique un centre mĂ©tĂ©orologique rĂ©gional spĂ©cialisĂ© CMRS Miami pour l'ocĂ©an Atlantique nord et Pacifique nord-est ;Tokyo pour l'ocĂ©an Pacifique nord ;New-Delhi pour le golfe du Bengale et la mer d'Oman ;Fidji pour l'ocĂ©an Pacifique sud-ouest ;Saint-Denis-de-la-RĂ©union pour le sud-ouest de l'ocĂ©an centres ont pour mission de dĂ©tecter les phĂ©nomĂšnes le plus tĂŽt possible et de prĂ©voir leur trajectoire jusqu'Ă  leur dissipation. Si nĂ©cessaire, ils assurent la diffusion de messages Ă  tous les centres mĂ©tĂ©orologiques de la rĂ©gion concernĂ©e, afin d'avertir du danger donnĂ©es diffusĂ©es concernent le comportement des cyclones tropicaux, leurs dĂ©placements et leurs variations d'intensitĂ© ainsi que l'importance des marĂ©es de tempĂȘte et des inondations qu'ils sont susceptibles de provoquer. Ces prĂ©visions permettent alors aux dĂ©cideurs des zones concernĂ©es de dĂ©clencher Ă©ventuellement les dispositifs d'alerte prĂ©vus Ă  cet prĂ©vision cyclonique repose sur la modĂ©lisation numĂ©rique de l'atmosphĂšre en zone tropicale, la modĂ©lisation numĂ©rique perturbĂ©e » par un certain nombre d'observations fictives pour prendre en compte de façon rĂ©aliste le tourbillon, la climatologie et l'adaptation statistique Ă  partir des prĂ©dicteurs fournis par le modĂšle modĂšle numĂ©rique mĂ©tĂ©orologique est d'abord un ensemble d'hypothĂšses sur la nature et l'Ă©volution de l'atmosphĂšre voir ci-dessous les diffĂ©rents types de modĂšles numĂ©riques mĂ©tĂ©orologiques. Ces hypothĂšses sont traduites en Ă©quations mathĂ©matiques, puis numĂ©risĂ©es pour pouvoir ĂȘtre appliquĂ©es aux variables Ă  l'aide d'un ordinateur. Les diffĂ©rentes observations effectuĂ©es sur le cyclone sont rentrĂ©es dans ce programme, capable de donner Ă  la fin du calcul les paramĂštres relatifs Ă  l'Ă©volution prĂ©visible du mĂ©tĂ©orologique mondiale L'OMM coordonne Ă  l'Ă©chelle mondiale, par le biais de la Veille mĂ©tĂ©orologique mondiale VMM, la collecte et la diffusion des observations nĂ©cessaires aux rĂ©seau de mesures permettant d'observer Ă  l'Ă©chelle de la planĂšte l'Ă©tat de l'atmosphĂšre, appelĂ© SystĂšme mondial d'observation SMO, s'appuie sur les mesures rĂ©guliĂšres rĂ©alisĂ©es Ă  partir de stations mĂ©tĂ©orologiques de surface et Ă  partir de navires ;les profils verticaux des vents, de la tempĂ©rature et de l'humiditĂ© obtenus Ă  partir de ballons sondes lĂąchĂ©s sur terre et sur mer Ă  heures fixes ;les mesures effectuĂ©es par les avions commerciaux, ainsi que les reconnaissances aĂ©riennes rĂ©alisĂ©es dans l'Ɠil du cyclone effectuĂ©es par des avions chasseurs de cyclones » spĂ©cialement Ă©quipĂ©s ;les mesures rĂ©alisĂ©es en mer par des bouĂ©es dĂ©rivantes ou fixes environ 300 ;les mesures effectuĂ©es par des satellites en orbite prĂ©vision fournie dans les messages des CMRS provient de sources diverses. Le prĂ©visionniste compare les diffĂ©rents modĂšles puis Ă©tablit une synthĂšse ou fait son choix parmi les diffĂ©rents scĂ©narios bĂątis par ces modĂšles, Ă  partir de son expĂ©rience c'est l'expertise mesures prĂ©ventives Outre la prĂ©vision cyclonique et l'information de la population, les autres piliers de la prĂ©vention sont la prise d'assurances » quant Ă  la non-exposition du futur terrain d'assise du projet aux phĂ©nomĂšnes induits par les cyclones et le respect des normes de construction en maĂźtrise de l'amĂ©nagement Une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e sur le choix du terrain d'implantation des nouveaux projets d'urbanisation dans l'idĂ©al, un diagnostic du risque pesant sur le bĂąti existant est Ă©galement souhaitable. Les principes Ă  respecter sont les suivants Ă©viter de construire en bordure du littoral, de façon Ă  s'affranchir du risque liĂ© Ă  la houle cyclonique et Ă  la marĂ©e de tempĂȘte ;ne pas construire dans le lit majeur des cours d'eau et plus largement dans toute zone inondable compte tenu des risques de dĂ©bordements existants pendant et aprĂšs le passage du cyclone liĂ©s Ă  la pluviomĂ©trie souvent importante qui l'accompagne ;Ă©viter les sites dont les caractĂ©ristiques topographiques leur confĂšrent une trop grande exposition aux vents ;ne pas construire sur un versant soumis aux instabilitĂ©s de terrain de mĂȘme qu'en tĂȘte ou au pied de celui-ci ;ne pas construire sous une ligne Ă©lectrique haute tension risque d'Ă©lectrocution et d'incendie.Dans les zones exposĂ©es aux risques, selon l'article L 562-1 du Code de l'environnement, les constructions sont soit interdites, soit soumises Ă  des conditions de rĂ©alisation, d'utilisation ou d' dispositions constructives paracycloniques L'objectif du gĂ©nie paracyclonique repose sur un ensemble de principes conceptuels et de dispositions structurelles. Il ne s'agit pas de garantir une rĂ©sistance totale du bĂąti contre tout phĂ©nomĂšne cyclonique, mais d'amĂ©liorer la rĂ©sistance gĂ©nĂ©rale du bĂątiment tout en conciliant l'objectif de climatisation naturelle du bĂątiment, objectif incontournable du fait du climat des zones concernĂ©es. Ce dernier objectif est relativement simple Ă  mettre en bĂątiment construit selon les rĂšgles paracycloniques pourra subir des dĂ©sordres structurels plus ou moins importants, mais la vie des occupants ne doit pas ĂȘtre gĂ©nie paracyclonique, en cherchant Ă  amĂ©liorer la rĂ©sistance aux vents violents, s'attache notamment Ă  optimiser les paramĂštres essentiels suivants La prise au vent importance des dĂ©bords de toitures, gĂ©omĂ©trie et pente du toit. Pour lutter efficacement contre l'effet prise au vent », il faut rĂ©duire autant que possible la taille de ce qui dĂ©passe des murs porteurs dĂ©bord de toiture. Au-delĂ  d'une trentaine de centimĂštres, des techniques particuliĂšres sont nĂ©cessaires pour renforcer le dĂ©bord et limiter le risque de soulĂšvement du toit. Dans le cas de la rĂ©alisation d'une terrasse couverte, une conception adaptĂ©e est indispensable par exemple non-continuitĂ© physique entre les toitures de la bĂątisse et la terrasse de façon Ă  ce que si cette derniĂšre est emportĂ©e, cela ne mette pas en pĂ©ril la toiture principale. Pour un meilleur compromis entre forces de soulĂšvement et surpression du versant au vent, la pente du toit doit se situer autour de 30°.La pente du toit est l'Ă©lĂ©ment principal de dĂ©fense des structures de maisons individuelles contre les forces de soulĂšvement et d'arrachement de la toiture en cas de vent trĂšs fort. Un toit Ă  quatre pentes, avec une inclinaison de 30°, est toiture l'emploi de la tĂŽle ondulĂ©e comme couverture, courante dans les rĂ©gions cycloniques, doit nĂ©cessairement s'accompagner de certaines prĂ©cautions fixation Ă  l'aide de vis et non par des clous, recouvrement suffisant entre les tĂŽles, ancrage des tĂŽles toutes les trois ondes mais aussi, aux extrĂ©mitĂ©s du toit, fixation des tĂŽles sur les planches ou sur le bĂ©ton des murs porteurs par des vis tous les 50 cm. Pour les toits en tuiles, il est nĂ©cessaire de n'utiliser que des tuiles Ă  emboĂźtement romanes, mĂ©caniques. Les tuiles des extrĂ©mitĂ©s et de faĂźtage doivent ĂȘtre scellĂ©es au les dĂ©pressions sur le toit dues au vent se conjuguent Ă  une mise en surpression de l'intĂ©rieur du logement impact d'un corps Ă©tranger ou ouverture d'une porte ou d'une fenĂȘtre sur la façade au vent, les forces de soulĂšvement sont fortement augmentĂ©es, provoquant ainsi d'importants renforcement ou la protection des ouvertures portes et fenĂȘtres quel que soit le type d'ouverture, celle-ci doit impĂ©rativement ĂȘtre protĂ©gĂ©e par un systĂšme de volets paracycloniques. À dĂ©faut, l'Ă©paisseur du vitrage doit ĂȘtre d'au moins 6 mm. De trop grandes surfaces ouvertes » sont dans tous les cas Ă  proscrire mĂȘme protĂ©gĂ©es par des volets. En cas d'absence de volet, l'utilisation de panneaux de contreplaquĂ© peut ĂȘtre une solution d'urgence efficace fixation des panneaux sur un cadre en bois avec des chevrons. Si l'ouverture est plus Ă©troite que haute, les renforts doivent ĂȘtre horizontaux. Si votre baie est plus large que haute, les renforts doivent ĂȘtre fermeture des parties au vent et l'ouverture des parties sous le vent permet, durant le cyclone, de crĂ©er des dĂ©pressions compensatrices sur le profil du bĂątiment. Un puits de dĂ©pression, ouvert en toiture, constitue une autre application de ce contreventement correspond Ă  l'agencement des piĂšces d'une construction, destinĂ© Ă  en assurer la stabilitĂ©, Ă  s'opposer Ă  sa dĂ©formation due aux efforts horizontaux ou Ă  son renversement. Les contreventements verticaux ne sont pas suffisants. Des contreventements horizontaux doivent Ă©galement ĂȘtre assurĂ©s Ă  l'aide des toitures charpente bois correctement dimensionnĂ©e avec une bonne mise en Ɠuvre, bon choix du bois, bon ancrage de la charpente Ă  la structure, etc. et des planchers. L'ensemble du dispositif de contreventement doit ĂȘtre soigneusement liaisonnĂ©. Dans une charpente traditionnelle, le contreventement s'effectue Ă  l'aide de liens placĂ©s dans le plan du faĂźtage. Dans les constructions plus importantes, les contreventements deviennent de vĂ©ritables poutres triangulĂ©es en K ou en N placĂ©es dans les plans de la toiture. AprĂšs RUBIS gendarmerie ACROPOL police nationale, voici ANTARES le rĂ©seau numĂ©rique de transmissions des travaux menĂ©s par la profession ont permis Ă  la DDSC de dĂ©finir les grandes lignes de la rĂ©forme des transmissions nĂ©cessaire aux sapeurs-pompiers. Ainsi est nĂ© ANTARES adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours.L'infrastructure du rĂ©seau ACROPOL assurera fin 2006 une couverture de 65% du territoire, permettant de mettre Ă  disposition des SDIS les 2/3 des sites d' Ă©galement le dĂ©cret n° 2006-106 du 3 fĂ©vreir 2006 relatif Ă  l'interopĂ©rabilitĂ© des rĂ©seaux de communications radioĂ©lectriques des services publics qui concourent aux missions de sĂ©curitĂ© et plus spĂ©cialement son article 2 qui dispose"L'AUT architecture unique des transmissions s'applique aux rĂ©seaux de communications radioĂ©lectriques des moyens nationaux de la sĂ©curitĂ© civile, des services d'incendie et de secours, de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, du bataillon de marins-pompiers de Marseille, de la police nationale, de la gendarmerie nationale ainsi que des services d'aide mĂ©dicale urgente".Tiens, il n'est pas fait mention des polices municipales !! Oui, je sais, il y a d'Ă©crit "moyens nationaux".Cordialement,

adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours